Sigrid Vincent, Conseillère en image

Mesdames voulez-vous a rencontré une jeune femme passionnée et très attentionnée. Sigrid est un ancien mannequin dont la mission est désormais de guider celles et ceux qui la consultent pour apprendre à se mettre en valeur et à s’aimer davantage, grâce à ses compétences coiffure, maquillage et mode. Entrevue avec une bonne fée.

 

Que vouliez-vous faire quand vous étiez petite fille ?

Je voulais être vétérinaire. J’étais très sensible à la nature, à l’environnement et aux animaux. J’ai finalement pris un chemin tout à fait différent ! Sans vraiment m’éloigner des valeurs qui me tenaient à coeur

Ma mère avait 2 salons de coiffure près de Montpellier (ma région d’origine), j’ai donc été dès mon plus jeune âge sensible à ce milieu. J’ai passé mes diplômes et j’ai commencé ma vie professionnelle comme coiffeuse. Ce que j’appréciais le plus dans ce métier c’était le rapport aux autres, et cette satisfaction de sublimer un visage grâce à une coupe adaptée.

Parlez-nous de votre parcours.

Le travail en salon de coiffure ne me suffisait pas, j’avais d’autres rêves! J’étais frustrée de ne pas pouvoir personnaliser mes prestations, je tournais en rond. Par ailleurs j’ai commencé à faire du mannequinat, très attirée par l’univers de la mode. J’ai décidé de faire mes valises et de partir m’installer à Paris pour tenter ma chance dans ce milieu. J’avais eu un coup de foudre pour la capitale, son architecture, sa culture, tout était nouveau pour moi. Progressivement et à force de persévérance, car les tapis rouges ne se sont pas déroulés dès mon arrivée ! J’ai décroché des contrats, puis LE contrat, avec une agence japonaise. J’ai découvert un tout autre monde, très enrichissant, j’ai beaucoup voyagé et vécu de superbes aventures. Cela a duré 10 ans !!!

Comment êtes-vous arrivée dans la région ?

C’est l’amour qui m’a finalement conduite à Annecy, où j’ai fondé une famille. Plus question de mannequinat en haute Savoie. C’est après mûre réflexion et à la suite d’un bilan de compétences très intéressant que le conseil en image est apparu comme une évidence ! J’ai fait plusieurs formations qui ont confirmé ma révélation. Tout était cohérent, mon envie constante de rencontrer toujours et encore de nouvelles personnes, de leur faire profiter de mon expérience pour participer à leur bien-être, mettre mes connaissances acquises dans le milieu de la mode et de la beauté à leur service. Tout cela avait du sens et ce serait ma mission.

Alors, comment procédez-vous pour chacun ?

Il y a bien sûr des méthodes et un programme précis pour chacune de mes prestations mais je m’adapte aux différentes personnes et situations. Je suis à l’écoute, je dois d’abord comprendre les motivations, les attentes, les freins et les peurs pour guider chacun au mieux. C’est avant tout un échange les séances sont riches et interactives, et c’est ce qui rend mon métier passionnant, il n’y a pas de routine.

Travaillez-vous seule ?

Oui et non. Je collabore avec un excellent coiffeur qui peut ensuite entretenir et faire évoluer la coiffure de mes client(e)s au fil des mois et des années, car le jour du conseil en image n’est qu’un point de départ…

Je me suis aussi entourée des meilleurs praticiens dans les domaines complémentaires au mien comme Christèle Serruys en morphopigmentation, Célia Zgani en nutrition, Muriel Boutherin pour le renforcement musculaire, mais aussi des psychothérapeutes, praticienne EFT, médecine esthétique etc. afin de répondre aux demandes de chaque personne en proposant les experts qui lui conviendront le mieux.

Qui sont vos clients ?

Je m’adapte à tous les âges, tous les styles et à tous les objectifs. Je considère chaque demande comme une expérience particulière, une rencontre humaine unique. Le conseil en image contribue à l’épanouissement de chacun. Les gens me consultent pour (re)prendre confiance en eux. La démarche peut être déclenchée par différents évènements comme une rupture amoureuse, un changement professionnel, ou tout autre facteur qui change vos repères ; ou encore une volonté toute simple de s’accorder du temps pour prendre soin de soi.

Je ne choisi pas à leur place, je donne aux personnes les moyens de se révéler, d’oser exister vraiment !

Mes client(e)s sont donc absolument tout le monde, tout ceux qui souhaitent être physiquement au top car se sentir beau/belle donne beaucoup d’assurance et d’énergie positive, qui n’en a pas besoin ?

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Crédit photo : Sigrid Vincent®

Retrouvez l’article dédié au relooking avec toutes les coordonnées de Sigrid ici

 

Jean-Luc Rigaut, Maire d’Annecy

Après la Fête du Lac 2015, Mesdames Voulez-Vous a eu la possibilité de rencontrer Monsieur Le Maire pour revenir sur cet événement devenu depuis plus de 150 ans un rendez-vous incontournable d’Annecy, et pour parler de son parcours.

 

Quel est votre bilan de l’édition 2015 de la Fête du Lac LEDEND’AIRS ?

Nous avons assisté à une très belle édition pyrotechnique mélodique. Cette fête traditionnelle prend un peu plus d’ampleur chaque année et est très prisée. Les places assises ont été toutes prises d’assaut.

Tout était au rendez-vous : le public, l’ambiance, la beauté du spectacle et la météo devenue clémente le soir. Je crois que le thème de cette année a vraiment touché l’ensemble des générations présentes et laissé un beau souvenir de l’édition 2015.

 

En regardant l’évolution de cet événement année après année, que voudriez-vous dire ?

Nous abordons la Fête du Lac en racontant une histoire. L’exercice ne consiste pas à apposer simplement des effets sur une musique. Avec un jury nous choisissons le thème, basé sur des émotions, quelque chose de marquant, qui va pouvoir toucher plusieurs générations. Et ensuite l’artificier crée le tableau visuel. Créer du spectacle c’est avant tout donner envie.

Chaque année le défi consiste à se renouveler, à surprendre les spectateurs, qui reviennent souvent d’une fois sur l’autre. Il n’y a aucune remise en question de cette Fête traditionnelle, mais tout en conservant son essence, il faut y apporter de la nouveauté.

On réalise à chaque fois un appel d’offres international pour sélectionner le maître-artificier et ainsi s’assurer que le spectacle sera à la pointe de ce qui se fait de mieux, afin de se maintenir comme l’un des plus beaux feux d’artifices d’Europe.

 

Quelles sont les perspectives pour les futures éditions ? Le nouveau défi pour 2016 est-il déjà lancé ?

Cet événement se prépare bien entendu de longs mois à l’avance, mais nous tenons à le garder secret jusqu’au lancement de la campagne. Il faut garder l’effet de surprise!

 

Vous êtes originaire de la région parisienne. Qu’est ce qui vous a conduit à Annecy ?

J’ai suivi une Ecole d’Ingénieur à Chambéry, aujourd’hui appelée Polytech Savoie. J’ai mené en parallèle une carrière sportive internationale en Canoë en eaux-vives, donc la ville d’Annecy et son lac m’ont rapidement séduits.

Mais ce qui m’a conduit à m’y installer et m’y investir va bien au-delà du cadre et de l’environnement. J’y ai trouvé une ville à haut potentiel, dynamique, et j’ai très vite souhaité devenir acteur dans son développement. La diversité et la richesse de son offre culturelle et sportive complétées par les offres privées m’ont séduit.

 

Après une carrière sportive suivi d’une ascension en politique, vous êtes désormais Maire de la Ville depuis 8 ans. Quelles sont les perspectives de développement?

Je mise sur beaucoup sur les générations de demain. Ce qui fait l’âme d’une ville c’est comment on y vit ensemble et ce qu’on en fait. Il faut bâtir un futur pour les jeunes et préparer la ville à ces évolutions pour garder un esprit dynamique.

A Annecy, on rend le sport et une grande variété de disciplines plus accessibles dans les écoles et au sein des club afin de véhiculer les valeurs qui y sont rattachées et de profiter de l’environnement naturel qui est à notre disposition : ici les jeunes sont initiés aux sports nautiques et aux sports de montagne dès le plus jeune âge. Ils apprennent à connaître les limites de leur corps, accompagnés et guidés pour trouver leur voie, voire pour développer leur passion.

La Ville offre un rôle d’accompagnement dans les activités périscolaires avec des licences découvertes et de nombreuses associations de bénévoles très investis.

L’offre culturelle est également très variée. Des programmes sont proposés notamment pour ceux qui ne partent pas en vacances, afin de proposer tout au long de l’année un panel d’activités sportives et culturelles, alternées de manifestations, de spectacles et de belles découvertes pour petits et grands. Nous construisons et avançons dans un état d’esprit de partage et de solidarité.

Je suis convaincu que notre ville offre une belle qualité de service public, et cela est aussi permis grâce à l’investissement de ses citoyens et de leur engagement dans ce sens.

 

Et vous, que faîtes vous pendant votre temps libre, où aimez-vous vous détendre ?

J’aime flâner au marché le samedi ou le dimanche matin en ville, faire un footing ou du ski de fond sur le Semnoz selon la saison, ou encore piquer une tête à la base nautique des Marquisats après un petit tour en Kayak… Côté restaurants il y en a tellement pour toutes les occasions et toutes les envies que je n’ai pas un coup de cœur en particulier à énoncer. Ce que j’aime aussi à Annecy, c’est sa diversité !

 

Quel est votre plus beau souvenir en tant que Maire d’Annecy ?

Il y en a beaucoup ! Difficile d’extraire un souvenir en particulier. Le fait que les citoyens soient satisfaits de l’Action Publique et des actions entreprises sont les meilleures des récompenses.

Je suis tout autant satisfait lorsqu’un projet s’achève avec succès malgré des moments de questionnements pour y parvenir, je pense à la rénovation de Bonlieu par exemple, que lorsque je reçois un courrier d’un citoyen content de ce qui est fait dans son quartier.

 

Que souhaiteriez-vous à la Ville d’Annecy dans les 5 ans à venir ?

Un de mes principaux projets actuellement est de convaincre les élus et les citoyens de la nécessité de regrouper les communes en une seule collectivité pour simplifier l’organisation de l’administration et ainsi faire face aux défis nationaux plus unis, ensemble. L’avenir d’Annecy n’est plus uniquement sa ville, mais son territoire tout entier porté par l’agglomération.

J’espère donc amener la ville à prendre ce virage politique afin d’aborder les évolutions administratives indispensables sous les meilleures sphères, pour la rendre plus moderne et plus performante, et ainsi atteindre un niveau encore plus qualitatif de service public.

 

Remerciements à la Ville d’Annecy et à Monsieur Le Maire pour leur disponibilité dans le cadre de ce portrait. Propos recueillis par Mesdames Voulez-Vous®.

Retrouvez l’article sur la Fête du Lac LEGEND’AIRS édition 2015 ici.

Mademoiselle Caroline, Illustratrice

Cet été Mesdames Voulez-Vous a rencontré une artiste pétillante et généreuse qui a accepté que nous poussions la porte de son jardin secret le temps d’un interview : Bienvenue dans l’univers de Mademoiselle Caroline, illustratrice passionnée et mère de famille hyperactive, installée à Comburce dans son chalet où elle puise son inspiration.

 

Te souviens-tu de tes premiers contacts avec une feuille et un crayon ?

Petite fille j’ai été tout de suite attirée par le dessin. Je pouvais passer des heures entières à réaliser des personnages sortis tout droit de mon imaginaire, à l’âge où la plupart des enfants préfèrent peut-être colorier leurs dessins animés préférés.

Adolescente je commençais à créer des BD et à trouver mon style. J’ai su très tôt que je voulais en faire mon métier. J’étais passionnée et déterminée. Je suis alors rentrée à l’Ecole d’Arts Met de Penninghen à Paris où mon aventure professionnelle a réellement commencée.

Parlez-nous de ton parcours jusqu’à aujourd’hui.

Je suis d’origine parisienne. A l’issue de mes études, je suis restée à Paris pour démarrer ma carrière. J’ai décroché un contrat dans une agence de publicité où j’ai fait mes armes en tant que Directrice Artistique, développé mon réseau, et surtout où j’ai réalisé que mon réel talent était l’illustration.

Rapidement j’en ai fait ma spécialité et me suis mise à mon compte pour l’exercer à sa juste valeur, au départ avec l’aide d’un agent pour décrocher des mandats. Ma collaboration avec Elle Magazine m’a permis de me propulser encore davantage. Le bouche-à-oreille étant très important dans ce milieu, des mandats m’ont permis d’en décrocher d’autres et de me faire un nom.

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Comment définirais-tu ton style, tes dessins ?

J’ai le trait mou, je ne dessine pas d’angles droits. (Rires).

Comment es-tu arrivée dans la région ?

Une fois mon réseau suffisamment développé et l’activité lancée, il n’était plus indispensable que je sois basée à Paris. Nous avons décidé de venir nous installer en Haute-Savoie, région que j’affectionne depuis l’enfance car mes parents ont un chalet à Manigod depuis 30 ans. Et puis j’ai toujours aimé la montagne, où nous rêvions d’avoir un chalet. Nous l’avons fait. Nous sommes désormais installés à Comburce où sont nés nos 3 enfants et je ne changerais de cadre pour rien au monde. J’aime la nature, il n’y a rien de plus ressourçant pour trouver l’inspiration que de l’écouter, de l’admirer. Je me suis créé mon bureau, ma bulle, et c’est ici que je me sens le mieux pour dessiner, en compagnie de mon chien, aussi. Je regroupe mes rendez-vous sur Paris et travaille essentiellement à distance.

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Qu’as-tu envie de dire à celles et ceux qui hésitent à franchir le pas pour se mettre à leur compte?

Qu’il faut se lancer si on est persuadé d’aimer ce que l’on fait. On n’a qu’une vie, alors donnons-nous les moyens de réaliser nos rêves. Il faut croire en soi. C’est très valorisant de se lancer, mais aussi extrêmement effrayant.

Et je ne regrette rien, bien au contraire ! C’est un risque, mais un beau risque, le prix à payer pour exercer sa passion, pour être soi-même et le revendiquer. Je suis une éternelle insatisfaite, perfectionniste. Je ne vous cache pas que le chemin est parfois difficile.

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C’est indéniablement la passion qui te guide dans ta vie. En as-tu d’autres en plus du dessin ?

Oui bien sûr ! Après mes 3 enfants et mon mari, il y a les voyages, l’aventure. Je travaille pour voyager. Il y avait deux expériences que je voulais faire dans ma vie : accoucher et gravir l’Everest. J’ai accompli les deux !

Je n’oublierai jamais un autre grand voyage, la Nouvelle-Zélande, que j’ai parcouru en camping-car avec des copains néo-zélandais, mon homme et mon fils de 9 ans, pendant la Coupe du Monde de rugby en 2011… C’était génial ! Nous avons aussi fait le Grand Canyon en famille, une belle découverte.

Notre prochain voyage sera peut-être d’aller admirer les Aurores Boréales… Et ma nouvelle folle envie maintenant, c’est de voir les 7 merveilles du Monde.

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Pleine de fraîcheur et de spontanéité, Mademoiselle Caroline a aussi un grand cœur. Elle a collaboré cette année avec l’association des commerçants Annecy Vita Ville pour le lancement de son premier guide imprimé disponible depuis le 31 août.

On la retrouve aussi au Bistro de la Beauté pour l’identité visuelle de la marque de vernis Marinho Paris.

www.mademoisellecaroline.com

www.mademoiselle-caroline.com

www.chezbabayaga.com

www.chouze.blogspot.com

 

Mademoiselle Caroline partage avec les lectrices et lecteurs de Mesdames Voulez-Vous quelques unes de ces illustrations :

  • la couverture de la nouvelle version d’Enceinte
  • GDTY : double-page issue d’Enceinte
  • DEVGSDBVD : dessin issu du « Mariage pour les Nuls »
  • Planche parue dans Endurance Mag
  • Projet d’affiche pour Roland Garros

 

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Crédits photos : Mademoiselle Caroline®  

Geneviève Garreau, Créatrice et Présidente de l’Association Drôles de Rames

Ce mois-ci Mesdames Voulez-Vous a rencontré une vieille dame pétillante à l’énergie positive contagieuse : Geneviève Garreau. Il y a plus de 3 ans, elle initiait le projet des Dragon Ladies sur Lac d’Annecy. Aujourd’hui, les filles pagaient chaque semaine aux couleurs de la lutte pour le cancer du sein. Prochain challenge pour les admirer, voire concourir à leurs côtés : Samedi 20 juin 2015 !

 

Racontez-nous comment tout a démarré…

Je regardais une émission télévisée et découvris le Dragon Boat et les bienfaits de cette discipline pour les femmes en traitement ou en rémission d’un cancer du sein. Les images étaient tournées à Reims dans le nord de la France.

C’est le Docteur canadien Mc Kenzie qui propose pour la première fois la pratique de ce sport à ses patientes en 1996. C’est ainsi que naissent les Dragon Ladies.

Le mouvement réalisé pour payager permet de réactiver progressivement l’organisme. Mais surtout le grand air, la cohésion d’équipe et les valeurs autour du sport raniment ses femmes ayant traversé des moments difficiles et les accompagnent dans une démarche positive, entourées et soutenues par d’autres qui les comprennent.

Ayant moi-même combattu cette maladie, ce reportage m’a touché. C’est alors que je me suis dit : nous avons un lac magnifique : qu’attendons-nous pour en faire de même à Annecy ?

… Et donc ?

En quelques coups de téléphone le projet est devenu concret. Le Canoë-kayak Club d’Annecy n’a pas hésité une seule seconde. Sylvain Munier, Frédéric Scotton et le Dr Julien Fiot, pharmacien au CHRA et membre actif du club, tous ont répondu présents. Avec le soutien du chirurgien-gynécologue Didier Tardif et du Docteur Laetitia Stefani, responsable de l’unité oncologie au CHRA, nous créons alors l’association Drôles de Rames en janvier 2012, le début de l’aventure.

NAISSANCE ASSOCIATION

L’objectif ? Sortir de la solitude et montrer que l’on est vivant, en avançant ensemble dans la même direction, dans la vie comme à bord du Dragon Boat.

Rapidement nous rassemblons les premières adhérentes et supportrices, et le tout premier entrainement a lieu le 14 janvier 2012. Un incroyable souvenir.

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Quel a été le chemin parcouru depuis ?

Une fois les entrainements mis en place sur une base régulière, entre 1 à 2 fois par semaine selon la saison (pas de trève hivernale !) nous fixons aux adhérentes des objectifs sportifs. Le premier fut un 2km à Divonne. Suivront plusieurs courses en 2012 qui leur permettront de prendre goût à la compétition et au dépassement de soi. Début 2013, ce ne sont pas moins de 35 nouvelles adhérentes qui rejoignent les Dragon Ladies du lac d’Annecy.

En parallèle, le 13 février 2013, Le Canoë-Kayak Club d’Annecy reçoit le prix « Fais-Nous Rêver » pour son projet « Dragon Ladies » à l’Assemblée Nationale, en présence du Président de l’Assemblée Claude Bartolone, de la Ministre des Sports et de nombreuses personnalités politiques ou issues du mouvement sportif.

Prix FAIS NOUS REVER

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A la suite de l’engouement général et de la motivation croissante des Dragon Ladies, nous nous fixons comme nouvel objectif de s’élancer pour la Voga Longa… Des centaines d’entrainements, de fous-rires, de persévérance et d’efforts plus tard, les filles ont remporté la médaille d’argent des Championnats du Monde du 200 m à Venise en septembre dernier !

MEDAILLE ARGENT

Aujourd’hui nous comptons plus de 55 adhérentes, et l’ambiance est au rendez-vous chaque semaine au Centre Nautique des Marquisats. Nous pensons déjà aux prochains Championnats du Monde qui se dérouleront au Canada en août 2015…

Qu’avez-vous pu apporter à ses femmes au travers de l’Association ?

C’est un message d’espoir bien plus général que les Drôles de Rames apportent. Et qui s’adresse à tout le monde.

Nous voulons montrer que le sport préventif peut éviter des cancers, et que la pratique du Dragon Boat offre des bienfaits immenses à celles qui sont touchées. Nous voulons montrer que l’on peut combattre la maladie dans un élan positif, en se réunissant et en se fixant des objectifs communs, dans une démarche solidaire d’accompagnement, au travers du sport.

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Nous voulons briser le taboo autour du cancer du sein et des idées reçues qui gravitent autour. Oui il s’agit de la première cause de mortalité chez les femmes entre 35 et 65 ans. Mais savez-vous aussi que près de 90% des femmes atteintes s’en sortent ?

Cette année nous allons tenir notre tout premier colloque informatif à Annecy-le-vieux, le vendredi 19 juin, la veille du Challenge sur le lac d’Annecy. L’objectif est de proposer un espace d’échange sur la pratique du sport pour les personnes atteintes d’un cancer. On y trouvera des ateliers sur la qualité de vie, la fatigue, l’aspect physiologique, la nutrition. Des spécialistes médicaux et sportifs apporteront leurs expertises.

De quoi êtes-vous le plus fière ?

Des filles. Ce sont mes protégées. Je les vois arriver, et je les vois progressivement renaître : se donner sans retenue, remonter la pente, et remporter des médailles avec des étoiles dans les yeux, oubliant quelques instants ce qu’elles traversent. Ce sont d’elles que je suis fière.

ANNECY DRAGON LADIES

Drole de Rames Annecy Genevieve Garreau

 

Vous aussi vous souhaitez soutenir les Dragon Ladies du Lac d’Annecy en participant au prochain rendez-vous organisé par les Drôles de Rames ?

  • Colloque Médico-Sportif Cancer Santé Sport le vendredi 19 juin 2015 à l’Espace Rencontre d’Annecy-le-Vieux
  • Challenge Dragon Boat sur le Lac d’Annecy le samedi 20 juin 2015 à la Baie d’Albigny à Annecy-le-Vieux

 

Retrouvez toutes les informations sur www.cancer-sport-sante.com

Inscriptions obligatoire avant le 6 juin.

Contact : cancer.sport@gmail.com

Maryline Vittori, Créatrice de la verrerie Le Souffle de Verre

Ce mois-ci Mesdames Voulez-Vous a rencontré une artisane locale hors du commun : Maryline Vittori s’est réveillée un matin et a décidé de changer de vie professionnelle, laissant derrière elle un profil d’informaticienne. Elle a ouvert sa verrerie d’art sur les hauteurs de Menthon-Saint-Bernard il y a maintenant 8 ans. Portrait d’une passionnée.

 

1. Avez-vous toujours eu une âme d’artiste ? Comment cette envie s’est soudainement faite ressentir ?

Je ne me suis jamais vraiment posée cette question. J’ai toujours aimé travailler la matière, que ce soit la terre ou le verre. C’est une rencontre avec un couple de verrier qui m’a orienté.

Comme beaucoup de femmes, j’ai fait cette fameuse crise de la quarantaine. L’heure du bilan. Epanouie avec mes 3 enfants, il me restait à m’accomplir professionnellement car je n’étais pas dans un environnement qui me correspondait. J’ai alors décidé de me remettre en danger pour relever ce défi. J’ai repris mes études, et je me suis donnée les moyens d’intégrer ce secteur d’activités où peu de femmes exercent.

2. Racontez-nous ce que vous faîtes…

J’imagine et je créé des pièces en verre, toutes uniques. On trouve dans mon atelier des vases, des bijoux, des objets d’art de la table… Il y en a pour tous les goûts et pour tous les porte-monnaies.

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Des boucles d’oreilles souvenirs aux vases « art déco »… Je fais en sorte de me renouveller régulièrement pour toucher un large public, en proposant des objets contemporains.

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Récemment une marque de parfum à fait appel à moi pour créer son nouveau flacon. Je fais aussi des expositions sur des thèmes donnés, qui peuvent s’intégrer à des événements locaux en offrant une ambiance originale. En décembre je propose un atelier pour les enfants à partir de 3 ans, pour qu’ils viennent souffler leur propre boule de Noël. Cette animation plaît beaucoup et permet de faire découvrir l’activité de plus près en se familiarisant avec l’atelier. J’organise aussi des visites et des présentations sur demande.

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Dans tous les objets décoratifs que je propose, il y a une catégorie qui se démarque. J’ai une formation spécifique qui me permet de proposer des luminaires de toute taille avec l’installation électrique aux normes déjà intégrée. Ce type d’objet, selon les couleurs et les formes, donne une ambiance tout à fait singulière à une salle de séjour par exemple. Je peux en réaliser de toutes tailles et dans des styles très différents.

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3. Faîtes-vous du sur-mesure ?

Absolument. Et tout est possible. Si j’ai une demande très particulière, mes équipements et mon savoir-faire me permettent d’accompagner le client dans la conception de son objet de A jusqu’à Z, en lui proposant quelque chose d’unique.

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4. Quelles sont les étapes de la création d’un objet en verre soufflé ?

Je dispose de 3 fours autour desquels s’articulent la conception des objets.

  • Un four dit « de fusion » qui est en activité 24h/24 où l’on réserve le verre transparent.
  • Le second est appelé « le réchauffeur ». Comme le verre qui sort du four refroidit et durcit, cela permet de le réchauffer et de le ramolir pour ensuite le travailler en le soufflant avec une canne.
  • Enfin, vient « l’arche de recuisson », dans laquelle il va refroidir lentement pour éviter les chocs thermiques et la cassure.

Entre le réchauffeur et l’arche, il y a la grande étape du modelage. Il s’agit d’un juste équilbre entre le dosage de mon souffle dans la canne pour allonger le verre et la balance chaud-froid qui va influer sur la forme et la texture de l’objet. Sans oublier la force centrifuge, car l’art du soufflage demande aussi une certaine maîtrise de la loi de la gravité.

Pour colorer les objets, j’utilise des poudres de verre teintées et broyées qui se fondent dans le verre transparent avec le réchauffement. On peut obtenir de très jolis dégradés, des bulles, ou des teintes plus uniformes.

Une fois la pièce terminée, je la laisse ensuite toute une journée dans l’arche de recuisson et en fin de journée un programme ramène la température jusqu’à température ambiante.

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5. Quel est votre plus beau souvenir depuis que vous avez changé de vie ?

Tout ce que j’ai vécu depuis le début de cette aventure constitue de très beaux souvenirs ; des rencontres que j’ai pu faire à la satisfaction de mes créations, il y a eu de belles choses vécues et beaucoup d’émotions.

Disons que je retiendrai toujours la toute première pièce qui m’a satisfaite : il s’agissait d’un vase. Ce sont des séries de petites victoires qui vous font avancer et vous améliorer continuellement.

6. Êtes vous heureuse professionnellement aujourd’hui?

Oui, très. Mais je ne vais pas vous cacher que ce type de choix engendre beaucoup de risques et demande énormément énergie. Ce n’est pas facile tous les jours car au-delà du travail artistique, il faut faire preuve de rigueur en administration, en comptabilité, apprendre à se vendre, à communiquer… Et je suis seule pour tout cela. Mais quel plaisir de faire ce que l’on aime et de le faire pour soi, en étant son propre chef !

Aujourd’hui je me sens accomplie car je vis une expérience artisanale complète, que j’aime faire partager. De la fabrication et de la conception d’un projet à la démonstration et aux visites, je travaille avant tout avec mon cœur.

Et si c’était à refaire je recommencerai demain : on n’a qu’une vie Mesdames, alors si vous aussi vous avez cette envie de bousculer votre quotidien et de prendre des risques pour vous réaliser, il faut osez !

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Le Souffle de verre

100 Route des Penoz – Menthon Saint Bernard
Tel. 06.73.16.42.37 – Site internet www.lesouffledeverre.com

 

 

 

Delphine Jacquemier, Gérante de l’agence Eleven’t et Distributrice de produits Sophie La girafe®

Vous connaissez peut-être Delphine Jacquemier, une femme débordante de dynamisme, de bonne humeur et de simplicité. Que ce soit dans le cadre des soirées Les Chic Filles qu’elle organise depuis plus d’un an, au cours d’un événement professionnel ou grand public orchestré par l’agence Eleven’t ou encore parce que vous suivez de près les nouveautés de la gamme de soins bébé Sophie La girafe® qui est en pleine expansion, vous l’avez peut-être déjà croisée sur Annecy ou aux alentours.

Mesdames Voulez-Vous l’a rencontrée pour vous en dire plus sur cette hyperactive passionnée qui carbure aux projets.

 

Quel est votre parcours ? Qui êtes-vous ?

Je suis originaire d’Annecy et j’ai démarré dans l’Hôtellerie et le Tourisme, à l’hôtel Radisson Part-Dieu à Lyon, Pullman à l’époque. Après de belles expériences à l’étranger, je me suis orientée vers une branche commerciale dans le secteur de la grande distribution. Puis au gré des opportunités et de mes rencontres, j’ai intégré une société de fournitures de bureau au sein de laquelle j’ai gravi les échelons jusqu’à en prendre les rênes.

Comment êtes-vous passée de Directrice Générale de cette société de fournitures de bureau au monde de l’événementiel ?

Une revente, un changement de stratégie, et un repositionnement pour la société. Un bon moment de ma vie aussi pour faire le point sur mes envies et mes projets. J’ai toujours eu la fibre événementielle. Avec mes amis, j’initie et organise de nombreuses soirées à thèmes avec des mises en place originales, des animations et toujours pleins de surprises. J’étais déjà impliquée dans la mise en place de divers événements publics comme le Festival de l’économie. J’adore ça.

Alors à force de m’entendre dire que je devrais en faire mon métier je me suis lancée en m’adossant à un professionnel établi dans le secteur. Nous avons mutualisé nos réseaux et compétences puis progressivement nous avons développé notre carnet de clients et nos champs d’actions.

Entrepreneuse dans l’âme… Guidée par votre passion. Bravo. Et Les Chic Filles dans tout ça ?

Et bien dans la continuité, sur le plan personnel, je poursuivais d’organiser mes soirées entre amis, collègues, partenaires… Mais c’est compliqué de trouver des créneaux qui conviennent à tous. J’ai donc lancé de manière informelle les apéros « Vient qui veut », en fixant une date et en laissant faire le reste. Ca a plu. Puis en discutant avec les uns et les autres, j’ai identifié une demande auprès des femmes de se réunir entre elles plus souvent.

En février 2014, j’ai donc lancé la première soirée Les Chic Filles, ouverte à qui le souhaite. Nous étions alors 40. Le mois dernier, plus de 170 filles ont participé ! C’est aussi un bon moyen de « réseauter », de mettre en valeur des commerçants et artisans locaux avec des animations diverses et variées…On prend du plaisir avant tout, l’ambiance est conviviale et chaleureuse.

Ces apéros-filles grand format ont pris de l’ampleur et on ressent une vraie solidarité entre les filles, notamment au travers du groupe Facebook qui a été créé pour cela : petites annonces en tout genre type recherches de logement, recommandations pour organiser son mariage, prendre un rendez-vous chez le médecin, remises, offres privilège mais aussi quête de visibilité pour les sociétés des unes et des autres… Les partages vont bon train et l’émulation se crée. Le concept des Chic Filles n’est nullement lié à une motivation féministe. Le but est de se réunir pour le plaisir de s’amuser, en laissant quelques heures de côté les statuts de maman, de professionnelle ou d’épouse, pour être femme, tout simplement.

Vous menez plusieurs projets à la fois… Parlez-nous de votre récente acquisition de la licence Sophie la girafe® pour la gamme de soins bébé.

Sophie la girafe®, c’est une marque emblématique et historique pour la Haute Savoie grâce l’usine de jouets VULLI à Rumilly, où elle est fabriquée. Depuis sa naissance en mai 1961, Sophie la girafe a été vendue à plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde et continue de traverser les générations.

Le personnage a fêté son 50ème anniversaire en 2011, en proposant une exposition « Sophie la girafe vue par… ». S’en est suivie une vente aux enchères dont les fonds ont été reversés à l’Institut Gustave Roussy. Les valeurs de cette marque m’ont plu, et son implantation sur Rumilly fait que j’y suis plus sensible.

Lorsque l’opportunité s’est présenté de prendre en charge la licence de leur gamme de soins bébé pour l’ensemble du territoire français, je n’ai pas hésité. Déjà présente en Finlande, aux Pays-Bas et après une belle entrée en Angleterre chez Harrod’s, il y avait de fortes chances que la gamme séduise en France.

J’ai donc mis en place une stratégie de commercialisation et de communication en développant un site de ventes en ligne dédié, « Les secrets de Sophie la girafe® ». J’ai misé sur les réseaux sociaux pour créer le buzz en France en planifiant le lancement de la gamme au 25 mai 2014, jour de la Sainte-Sophie et point de départ de mon aventure.

Nous proposons une sélection originale d’articles à l’effigie de Sophie la girafe® comme des soins bio, des coffrets, des vêtements et des jouets. Nous déployons depuis peu sa distribution dans des enseignes spécialisées de puériculture, de bio, de cosmétique et dans le milieu de la santé. Dernière actu en date : l’Huile Bio Sophie la girafe® a obtenu le 1er prix des étoiles de la cosméto bébé, élue par le magazine Parents.

Qu’auriez-vous envie de dire aux femmes qui vous lisent aujourd’hui et qui hésitent à se lancer dans une aventure professionnelle d’indépendante ?

Qu’elles préparent minutieusement leur projet pour en connaître tous les tenants et aboutissants, qu’elles oublient leur montre et le confort de la vie de salariée, qu’elles soient absolument certaines d’être capable de travailler seule et de ne compter que sur elle même, qu’elles soient hyper polyvalentes et adaptables. Mais aussi qu’elles soient prêtes à une vie passionnante, indépendante, intense dont elles ne pourront plus se passer !

 

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Valérie Pulverail, Créatrice du Bistro de La Beauté

Ce mois-ci je pousse la porte d’une jolie boutique rue Joseph Blanc, un vrai coup de cœur. J’ai envie d’en savoir un peu plus sur Valérie Pulverail, qui a créé le Bistro de La Beauté en janvier 2012 à Annecy, et qui a su se faire une place de choix sur un créneau très en vogue : l’ultra-personnalisation.

1. Comment vous est venue l’idée de créer le Bistro de la Beauté ? Qu’est-ce qui vous différencie ?

Après 5 ans durant lesquels j’ai travaillé pour une marque prestigieuse, j’ai exercé plus de 15 ans au sein d’un grand réseau de parfumerie. Ce qui m’a permis d’un côté de prêter une oreille attentive aux remarques des clients lorsque j’exerçais dans la grande distribution et donc de saisir leurs attentes, et de l’autre d’observer les tendances que suivent les marques de parfums et donc de cerner le marché et ses enjeux.

A partir de là, je me suis levée un matin et j’ai décidé de me lancer. En proposant un concept qui répondrait aux souhaits des clients, à savoir la personnalisation avec une approche pédagogique totalement individualisée, en se concentrant sur un marché de niche en pleine explosion : la haute-parfumerie.

2. Comment votre approche se traduit-elle concrètement?

Au Bistro de la Beauté, on retrouve cette philosophie au travers des prestations qui sont proposées:

Les parfums :  Nous travaillons avec des parfums rares, produits en quantités très limitées comme par exemple les éditions exclusives de Frédéric Malle, visibles dans seulement 30 boutiques dans le monde entier. On propose aux clients non pas de découvrir une marque, mais un univers olfactif, en cherchant à les surprendre et à créer un coup de cœur. Au départ on propose au client de faire une pré-sélection des senteurs en les découvrant dans des verres où sont glissées des céramiques qui ont été vaporisées, afin de faire ressortir les notes de fond, sans saturer l’odorat. Ce n’est qu’après cette première étape que l’on vaporise par petites touches sur peau pour ce que l’on appelle le rendu des naturels. On incite ensuite les clients à aller faire un petit tour à l’extérieur et revenir car la fragrance va encore évoluer. Ainsi le choix du parfum est plus précis et plus minutieux. On accompagne les clients à trouver l’identité olfactive qui leur correspond en les sortant de leur zone de confort habituelle, pour un résultat avec davantage de personnalité.

Le maquillage : Au travers d’ateliers-découvertes, on offre un véritable coaching personnalisé pour apprendre les techniques d’un bon maquillage, que l’on réalise ou que l’on fait faire aux clients selon leurs souhaits. La sélection de produits est ici encore très exclusive, sur des gammes limitées comme par exemple By Terry que j’affectionne beaucoup. On propose aussi un bar à ongles ou encore un bar à sourcils tout au long de l’année.

Les soins : On réalise des diagnostics de peau et on apporte un véritable rôle de conseil en offrant des méthodes pour préserver et soigner sa peau au quotidien. Ici aussi les produits sont soigneusement choisis pour leur qualité et leur efficacité dans des gammes exclusives comme Bio Effect ou Dermalogica.

Les ateliers : Le Bistro organise des ateliers olfactifs pour faire découvrir les coulisses du métier de parfumeur et faire travailler la mémoire olfactive, ateliers qui plaisent aux Messieurs aussi d’ailleurs. Sans oublier les très plébiscités « Make-up parties » et « Beauty brunch » entre amies, idéal pour un anniversaire ou un enterrement de vie de jeune fille… Le Bistro de la Beauté dispose d’un espace dédié pour accueillir toutes ces activités ludiques et interactives.

3. Quelles recommandations feriez-vous dans le choix d’un parfum ?

La parfumerie, c’est exactement comme en cuisine : de la palette d’ingrédients sélectionnés à la manière dont sera exécutée la recette, précision et finesse sont les maîtres-mots.

En clair, le choix du parfumeur est primordial. Car la pertinence avec laquelle seront assemblées les matières premières et le professionnalisme avec lequel seront réalisées les techniques d’extractions vont déterminer la qualité d’un parfum et son identité, quelque soit ensuite ce que le client recherche.

4. Quel geste beauté incontournable du quotidien auriez-vous envie de nous glisser ?

Le démaquillage… Qui est bien souvent négligé. Je préconise un double-nettoyage dont la technique est inspirée du Japon (Layering).  On se démaquille et ensuite on nettoie pour purifier sa peau.

5. Quelle est la règle essentielle d’un maquillage réussi ?

Le teint ! C’est le plus important, la base de tout.

6. Vous semblez très active et débordante d’idées. Quels sont vos prochains projets pour le Bistro de la Beauté ?

En effet les idées fusent et il va y avoir du nouveau au Bistro … Notamment un projet parfum inédit… A suivre !

 

Envie d’en savoir plus? Découvrez mon expérience « Atelier maquillage » au Bistro de la Beauté  ici

 

Le Bistro de la Beauté, 5 bis Rue Joseph-Blanc (Annecy)

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h. Entre 12h30 et 14h sur rendez-vous, et ouvertures spéciales fêtes les dimanches 14 et 21 ainsi que les lundis 15 et 22 décembre, de 11h à 18h.

Tel. 04 50 32 44 16 – Site internet www.lebistrotdelabeaute.com

 

 

 

Jacques Dubouloz, Meilleur Ouvrier de France 2004, Classe Fromagerie

J’inaugure cette page du blog avec une belle rencontre au 15 rue Aimé Levet. Jacques Dubouloz et son fils Marc acceptent de m’accorder de leur temps pourtant si précieux pour m’en dire un peu plus sur cette belle histoire annécienne  qu’est La Crémerie des Marchés.

1. Jacques, vous avez repris l’affaire familiale bâtie en 1950. Comment vous a-t-on transmis cette passion ?

Mes parents Jean et Andrée Dubouloz sont originaires de Cran-Gevrier où se trouvait la première ferme familiale avec quelques caves. Depuis mes plus jeunes années je les ai donc vus travailler avec passion et rigueur, sans relâche. Nous avons déménagé nos caves pour les agrandir en 1965 ici même, rue Aimé Levet.
Pour ma part j’ai découvert ce métier à l’âge de 15 ans. C’est au fur et à mesure de mon apprentissage,  de mes expériences et de mes rencontres que j’ai appris à l’aimer. Mes parents ont su me transmettre leur savoir-faire et leurs méthodes, qui se sont toujours inscrites dans une démarche de grande qualité avec cette spécificité qu’est l’affinage, que beaucoup de crémiers fromagers ne pratiquent pas dans la région.

2. Quelle est la particularité d’un fromager affineur ?

L’affinage, c’est ce qui fait toute la différence. La plupart du temps les fromages sont réceptionnés pour la vente déjà affinés et ce qui démarque un crémier d’un autre est la sélection de ses fournisseurs.
A la Crémerie des Marchés, et ce depuis les années 1950, on reçoit les fromages aux 2/3 ou aux 3/4 affinés. Notre mission est de les maintenir dans une ambiance de cave pour poursuivre leur affinage. Une équation précise entre le taux d’hygrométrie, la régularité des soins prodigués et les méthodes utilisées,  ainsi que le temps écoulé en cave. Selon ce que l’on recherche et avec quel type de fromage, cette étape dure chez nous entre quelques semaines et un an. Cela permet d’offrir à notre clientèle une qualité et un produit très singulier, propre à nos caves et à notre savoir-faire, dans le respect des traditions et du terroir de chaque variété.

3. Avez-vous un souvenir marquant de votre parcours que vous souhaiteriez partager avec nous ?

Ce qui me vient à l’esprit est cette relation incroyable qui se créé avec notre clientèle. Nous servons certaines familles de clients sur 3 voire 4 générations !
En termes d’événement marquant à proprement dit, je citerai l’année 2004, lorsque j’ai obtenu le titre de Meilleur Ouvrier de France. Ce fut une belle reconnaissance pour le long travail de qualité et d’exigence que ma famille a instauré depuis 1950 et une grande fierté d’être remercié pour cela. Cette récompense pour la Crémerie des Marchés est bien sûr un souvenir marquant de mon parcours, mais en aucun cas un aboutissement. Car dans ce métier, la remise en question est permanente, et maintenir sa position nécessite de vite se remettre au travail.

4.    On trouve chez vous plus de 300 variétés de fromages. De quel fromage êtes-vous le plus « fan » ?

Sans hésitation, le Comté… Nous avons une cave entièrement dédiée au Comté. Nous travaillons ce fromage depuis des décennies, et entretenons une relation toute particulière avec. Il s’agit d’un terroir, de gens et d’une fidélité interprofessionnelle, et de valeurs fortes qui reflètent bien notre philosophie à La Crémerie des Marchés.

5. Quelles sont vos recommandations pour bien déguster le fromage ?

Être en bonne compagnie ! Et bien sûr laisser les fromages reposer à température ambiante avant dégustation.

6. Cuisinez-vous le fromage ? Quelle est votre recette fétiche en famille ?

(C’est Marc qui répond sans hésiter…) Le Soufflé au Fromage !

7. Quelles qualités faut-il avoir pour exercer ce métier ?

L’envie en tout premier lieu car il faut de l’endurance et de la rigueur. Notre métier est très polyvalent. Un commerçant non-sédentaire travaille dans des conditions parfois difficiles, notamment en hiver sur les marchés, avant de passer plusieurs heures dans les caves.
Nous sommes commerçants sur les marchés et en boutique en soignant la présentation de nos étalages et dans la relation que nous développons avec nos clients, artisans dans nos caves avec nos techniques d’affinage et la sélection des produits qui partiront en vente le jour suivant, et négociants avec nos fournisseurs pour s’entourer des plus belles références et garder cette qualité si chère à la famille Dubouloz depuis le début de l’aventure.  Un métier à multiples facettes où être passionné est la base du succès.

8. Quels projets à venir pour la Crémerie des Marchés ?

La retraite pour moi, la relève pour Marc !
En effet, c’est mon fils qui reprend doucement le flambeau de l’histoire familiale. Diplômé en mécanique au départ, il s’est finalement révélé dans ce secteur, a pris goût à ce métier et a totalement trouvé ses marques. Il est aujourd’hui à mes côtés chaque jour sur les marchés, en cave et également présent en boutique. C’est lui qui me rappelle à l’ordre parfois !

Jacques est très fier d’avoir su transmettre sa passion à ses enfants.
Marc permettra à la Crémerie des Marchés de poursuivre sa route et d’inscrire dans son histoire une 3ème génération de Dubouloz.
Quant à sa fille aînée, Laure, elle est de l’autre côté de l’Atlantique aux côtés d’Hervé Mons, lui-même Meilleur Ouvrier de France depuis 2000 et grand ami de Jacques, avec lequel elle développe le commerce des fromages français sur le continent américain.


 

Envie d’en savoir plus sur les fromages de la Crémerie des Marchés ? Pour un petit tour dans la « caverne aux merveilles » de Jacques Dubouloz, c’est par ici…

 

Boutique de La Crémerie des Marchés, 30 route des Creusettes (Poisy)
Tel. 04 50 22 89 84 – Site Internet jacquesdubouloz.com
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 8h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h30

Présence sur les Marchés : Mardi : rue de la République (Annecy) – Mercredi : les Pommaries (Annecy-le-Vieux) – Jeudi : Novel (Annecy) – Vendredi : rue de la République (Annecy) – Samedi : boulevard Taine (Annecy)